Raewyn Connell,
Meoïn Hagège, Arthur Vuattoux,
Masculinités
Enjeux sociaux de l'hégémonie
Il existe de multiples manières d’être ou de devenir un homme. Complexes et contradictoires entre elles, les masculinités ne peuvent être comprises que replacées au sein de rapports de genre – c’est-à-dire de pouvoir. Précurseuse de l’étude des identités masculines, Raewyn Connell a mis au jour l’existence, au sein de l’ordre de genre, d’une masculinité hégémonique qui vise à assurer la perpétuation de la domination des hommes sur les femmes, tout en étant sans cesse mise à l’épreuve de la diversité des expériences qu’en font les individus. À cet égard, ses réflexions sur les pratiques constitutives de la matérialité du corps des hommes et des enjeux d’incarnation qui s’y nouent représentent une contribution décisive aux études de genre.
À l’heure où les mouvements masculinistes agitent l’épouvantail d’une « crise de la virilité » pour masquer le refus des hommes de voir leurs privilèges remis en cause par les luttes féministes, cet ouvrage montre la dimension éminemment relationnelle du genre, contre la victimisation des hommes et, plus généralement, contre toute vision essentialiste des rôles genrés.
« L’inquiétant regain du masculinisme, cette pensée réactionnaire aux origines millénaires », Claire Legros, Le Monde, 12 avril 2024.
« Nouvelle édition du livre “Masculinités” de Raewyn Connell », Valentin Fesquet, Hétéroclite, 29 juillet 2022.
« Raewyn Connell, Masculinités. Enjeux sociaux de l’hégémonie », Victor Vey, Lectures, 25 mai 2022.
« « Masculinités. Enjeux sociaux de l’hégémonie » : plongée au cœur des multiples manières d’être un homme », Ariane Ferrand, Le Monde, 06 mai 2022.
« «Homme déconstruit», une expression vide de sens », Thomas Messias, Slate, 30 mars 2022.