Chères lectrices, chers lecteurs,
Si vous cherchez l’un de nos titres épuisés, ne désespérez pas. Nous allons les réimprimer d’ici mars 2017. En cas d’urgence, n’hésitez pas à nous contacter car il peut nous en rester quelques exemplaires. Dans l’attente, abonnez-vous à notre newsletter et suivez nous sur Facebook ou Twitter pour rester informé-e.
Pour cette fin d’année, une équipe renouvelée, un déménagement et plein de réimpressions…!
Nous sommes revenus, entre Alésia et Porte d’Orléans, dans le quartier du Petit Montrouge qui nous a vus naître. Notre nouvelle adresse est désormais le 15 rue Henri Regnault, 75014 Paris.
Notre objectif est dans un premier temps est d’assurer la disponibilité de l’intégralité du catalogue : c’est notre programme des 6 prochains mois que de réimprimer les titres épuisés.
Pour ce qui est du plus long terme nous prévoyons de relancer un cycle de nouveautés en privilégiant la qualité sur la quantité, dans la lignée de ce que la maison a entrepris depuis plus de 10 ans.
Et pour le reste nous préférons vous garder quelques surprises…
En attendant, nombreux sont nos titres disponibles dans votre librairie préférée.
A très bientôt !
Pour (re)découvrir le travail de James C. Scott, allez écouter cet entretien réalisé pour France Culture.
Entretien avec Pierre Macherey à propos du Sujet des normes, à lire sur le site Strass de la philosophie.
Le petit salon du livre politique aura lieu, comme tous les ans, au Lieu Dit (6 rue Sorbier, 75020 Paris), de 14 heures à 22 heures. Soyez les bienvenu-e-s !
Ce salon réunit une vingtaine d’éditeurs qui tous, quelle que soit leur taille, consacrent une partie importante de leur catalogue à « la politique », c’est-à-dire à la critique de l’ordre existant et aux moyens d’en sortir.
Histoire, sociologie, philosophie, ethnographie, la plupart des disciplines qu’on regroupe sous le nom bizarre de « sciences humaines » y sont représentées. Peu d’ouvrages académiques, davantage de livres subversifs (pour éviter de les appeler « militants » ou « engagés ».)
Il y aura au Lieu-Dit comme chaque année, des débats, des rencontres, et surtout une atmosphère amicale qui fait de ce salon un événement qui ne ressemble à rien de ce que ce mot recouvre, en général.
Les éditeurs présents
Agone, Amsterdam, Editions Delga, Ère, La Dispute, La fabrique, L’Échappée, Les éditions Entremonde, Les prairies Ordinaires, Le Passager clandestin, Le Temps des cerises, Libertalia, Nous, Raisons d’agir, Rue des Cascades, Syllepse, et Zones.
Les événements de cette édition
Samedi 30 mai 17h :
Discussion autour de L’insurrection qui vient et À nos amis du Comité Invisible en présence d’Eric Hazan et des inculpés de l’affaire de Tarnac.
Le parquet de Paris a récemment demandé le renvoi de trois des inculpés de Tarnac pour terrorisme en se fondant principalement sur L’insurrection qui vient. Le parquet, en accord avec un gouvernement qui compte bien faire passer en force sa nouvelle loi sur le renseignement, considère que toute démarche visant à renverser l’état de choses
existant relève de l’antiterrorisme. Vu la gueule du présent, même les démocrates les plus farfelus s’entendent à reconnaître qu’il n’y a pas d’autre choix que de retourner la table. Quant à l’antiterrrorisme, il faut vivre les yeux fermés pour ne pas voir l’instrument politique de gouvernement qu’il constitue depuis quinze ans, et plus notablement en France depuis les attentats de janvier. Nous proposons donc, à la suite du dernier livre du Comité invisible À nos amis, de livrer à la discussion publique ces deux questions parfaitement terroristes : comment en finir avec l’antiterrorisme comme mode de gouvernement ? Et comment s’organiser afin de renverser l’ordre existant ?
Dimanche 31 mai à 17h :
Projection d’extraits inédits du film On est vivants de Carmen Castillo.
De quoi est fait l’engagement politique aujourd’hui ? est-il encore possible d’infléchir le cours fatal du monde ? C’est avec ces questions, dans un dialogue à la fois intime et politique avec son ami Daniel Bensaïd, philosophe et militant récemment disparu, que Carmen Castillo entreprend un voyage qui la mène vers ceux qui ont décidé de ne plus accepter le monde qu’on leur propose. Des sans domicile de Paris aux sans-terre brésiliens, des zapatistes mexicains aux quartiers nord de Marseille, des guerriers de l’eau boliviens aux syndicalistes de Saint-Nazaire, les visages rencontrés dans ce chemin dessinent ensemble un portrait de l’engagement aujourd’hui, fait d’espoirs partagés, de rêves intimes, mais aussi de découragements et de défaites. Comme Daniel, ils disent : « l’histoire n’est pas écrite d’avance, c’est nous qui la faisons ».
Dunia Mokrani Chávez est politologue. Elle milite au sein du collectif de femmes Samka Sawari-Tisseuses de songes. Elle est également coordinatrice de projets pour la Bolivie de la Fondation Rosa Luxembourg Région andine.
Une recension de l’ouvrage de Raewyn Connell, Masculinités, a paru dans la revue Sociologie du travail. Vous pouvez la lire ici.
Tristan Dagron est directeur de recherches au CNRS. Son travail porte sur les domaines de l’histoire de la philosophie, la philosophie de la Renaissance et de l’âge classique, la métaphysique et la psychologie.
Catherine Secretan est directrice de recherches en philosophie au CNRS. Elle a notamment publié Les privilèges, berceau de la liberté. La révolte des Pays-Bas : aux sources de la pensée politique moderne (1566-1619) (Vrin, 1990).
Éric Méchoulan est professeur de littérature et directeur de programme au Collège international de philosophie. Il a notamment écrit Le livre avalé. De la littérature entre mémoire et culture (PUM, 2004), Pour une histoire esthétique de la littérature (PUF, 2004) et Le Crépuscule des intellectuels. De la tyrannie de la clarté au délire d’interprétation (Nota bene, 2005).
Laurent Bove est professeur émérite de philosophie à l’université d’Amiens. Il est notamment l’auteur de La Stratégie du conatus. Affirmation et résistance chez Spinoza (Vrin, 1996) et d’Albert Camus. De la transfiguration (Publications de la Sorbonne, 2014). Il est, avec Frédéric Lordon et Yves Citton, co-directeur de la collection Caute! chez Éditions Amsterdam.
La revue Vivre Ensemble a publié un entretien avec Abdellali Hajjat, auteur aux Editions Amsterdam de La Marche pour l’égalité et contre le racisme. Vous pouvez le lire ici.
Laurence Allard est maître de conférences en science de la communication à Paris 3 et Lille 3. Elle est notamment l’auteure de Mythologie du portable (Le Cavalier bleu, 2009).
Frédéric Lordon est directeur de recherche au CNRS et chercheur au CESSP (université Paris 1 Sorbonne, EHESS). Il développe le programme de recherche d’une science sociale spinoziste. Il a publié, entre autres, Capitalisme, désir et servitude (La Fabrique, 2010), Imperium. Structures et affects des corps politiques (La Fabrique, 2015), La Condition anarchique (Seuil, 2018), et codirigé avec Yves Citton Spinoza et les sciences sociales. De la puissance de la multitude à l’économie des affects (Amsterdam, 2008).
Nicolas Daum est l’auteur de Des révolutionnaires dans un village parisien (1988) et de Mai 68 raconté par des anonymes (2008).
Ahmed Boubeker est professeur de sociologie à l’université de Lorraine. Ses recherches portent sur la sociologie urbaine, la sociologie des migrations et la sociologie de l’intervention sociale. Il est notamment l’auteur de Les mondes de l’ethnicité. La communauté d’expérience des héritiers de l’immigration maghrébine.