
David Faroult
Godard
Inventions d'un cinéma politique
Cet ouvrage étudie une période importante, mais longtemps négligée ou calomniée, de l’œuvre de Jean-Luc Godard : les années autour de 1968, durant lesquelles le cinéaste se politise, se réclamant du communisme puis du maoïsme.
Comment mettre son cinéma au service de la révolution ? Porter la révolution dans le cinéma lui-même ? Se situer, s’inscrire dans l’histoire du cinéma pour élargir ses possibilités et usages militants ? La Chinoise, Week-end, Tout va bien… Près de vingt films qui sont autant de laboratoires d’un cinéma politique révolutionnaire. L’association avec Jean-Pierre Gorin dans le « groupe » Dziga Vertov modifiera durablement sa conception du cinéma en déplaçant le cœur des recherches, de l’image vers le montage qui l’intègre.
David Faroult aborde chacun des films de cette période, les historicisant pour mieux cerner leurs inventions. Plutôt qu’à la biographie, c’est aux œuvres et aux propos qu’il s’intéresse. Ainsi, il apporte un nouvel éclairage sur le cheminement de Godard et sur l’histoire des années 68, en vue de nourrir des regards et des pratiques à venir.
L’étude est complétée d’un consistant recueil de documents inédits et de traductions.
« Adieu camarade Godard ! Les arts perdent la sentinelle du cinéma. Entretien avec David Faroult. », Maya Lavault, L'Anticapitaliste, 23 octobre 2022.
« Après Godard, toujours Godard », Plan large, France Culture, 17 septembre 2022.
«Godard politique : inventions et interventions. Entretien avec David Faroult», Ernest Moret, Contretemps, 6 août 2020.
« #24 Entretien avec David Faroult, enseignant-chercheur : "Godard, inventions d'un cinéma politique" », NÉGATIF le podcast, 23 mars 2020.
« Sur Godard. David Faroult à la suite de "Tout va bien" », discussion animée par Jean-François Rauger, Cinémathèque française, 16 janvier 2020.
« G comme Jean-Luc Godard, chapitre II : les années 1970 », Plan large, France Culture, 5 octobre 2019.
Ce livre à obtenu le prix SFCC 2018 du meilleur livre français sur le cinéma.